Faites entendre votre voix!
Nous avons besoin de vous pour défendre nos idées ! En Suisse et à Genève, nous disposons de plusieurs outils pour faire avancer des objets qui nous semblent important ou au contraire revenir sur de mauvaises décisions des assemblées représentatives. Ainsi, les initiatives permettent de faire voter au peuple un texte que les parlementaires devront ensuite mettre en œuvre dans la loi. Les référendums permettent de revenir sur des textes votés par ces mêmes parlementaires lorsqu’il nous semble que la population serait en désaccord. Enfin, les pétitions permettent de forcer les représentant·es à traiter d’un sujet en commission mais a peu de puissance contraignante. Si tout le monde peut signer une pétition, seules les personnes ayant leurs droits politiques peuvent signer les initiatives et référendums, c’est-à-dire les personnes de nationalité suisse au niveau fédéral et cantonal, auxquelles s’ajoutent pour le niveau municipal les personnes étrangères installées dans le canton depuis plus de 8 ans.
Référendum
Référendum Seymaz-Sud
Lors de la dernière session du Grand Conseil, les milieux immobiliers se sont une nouvelle fois imposés contre les intérêts de l’écrasante majorité des Genevois-es. La majorité de droite du Grand Conseil leur a en effet offert sur un plateau les plus de 41’000 m² de terrains du périmètre dit “Seymaz-Sud” à Chêne-Bourg, en les déclassant en zone ordinaire, soit hors de tout contrôle étatique, au lieu d’une zone de développement qui aurait permis un contrôle des loyers et du logement social. L’ASLOCA, le RPSL, les syndicats SIT et SSP, le Parti socialiste, les Vert-e-s, SolidaritéS et PlacaGE n’entendent pas abandonner la lutte et reprennent donc dès aujourd’hui le chemin de la rue pour contrer, encore une fois, les projets de la droite immobilière dans les urnes. Signez et faites signer le référendum avant le 10 novembre!
Initiative
Initiative solaire
Le Parlement freine le développement du solaire depuis des années, ce qui retarde le tournant énergétique en Suisse. La Suisse dispose de suffisamment de toits, façades ou infrastructures pour couvrir davantage que nos besoins électriques actuels grâce au solaire. Grâce à l’initiative solaire, nous utiliserons à l’avenir tous les toits ou façades appropriées pour produire de l’énergie renouvelable. Nous y parviendrons en les équipant d’une installation solaire lors d’une nouvelle construction ou d’une importante rénovation. Au plus tard 15 ans après l’acceptation de l’initiative, cet équipement deviendra la norme pour tout bâtiment existant. La Confédération peut soutenir financièrement le processus. Sont exclus les bâtiments classés monuments historiques ou pour lesquels une installation solaire serait disproportionnée.
Initiative
Initiative pour interdire les armes nucléaires
Le PS aspire à un monde sans armes nucléaires. L’utilisation de ces armes de destruction massive pourrait faire des millions de mort-es. Seule une interdiction des armes nucléaires peut nous préserver de ce cauchemar. Le traité d’interdiction des armes nucléaires initié par l’ONU poursuit précisément cet objectif : un monde sans armes nucléaires. Alors que de plus en plus de pays signent ce traité, le Conseil fédéral refuse encore de le signer, bien que le Parlement se soit prononcé en faveur de sa ratification. Avec l’initiative pour l’interdiction des armes nucléaires, nous veillons à ce que le Conseil fédéral signe enfin le traité et donne ainsi un message fort de paix dans une époque marquée par les guerres.
Initiative
Initiative pour la protection des aliments
En Suisse, le moratoire sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) interdit l’utilisation et la production d’animaux et de plantes génétiquement modifiés. Mais le moratoire expirera probablement fin 2025. Les multinationales de l’agrochimie exercent une forte pression sur le Parlement et le Conseil fédéral: elles font du lobbying pour que les règles strictes pour l’utilisation du génie génétique soient affaiblies ! Avec l’initiative pour la protection des aliments, il s’agit d’ancrer la liberté de choix des consommateur-trices et de veiller, grâce à des règles strictes, à ce que l’agriculture sans OGM et l’environnement restent protégés des risques du génie génétique.
Initiative
Initiative pour une place financière durable
La Suisse est un petit pays, mais sa place financière est un poids lourd à l’échelle mondiale. Les grandes banques et compagnies d’assurances établies ici causent d’importants dégâts au travers de leurs relations commerciales internationales. Chaque année, des milliards de francs affluent vers des activités nuisibles à l’environnement à l’étranger, comme le déboisement de la forêt tropicale ou l’exploitation du charbon. Cela aggrave la crise climatique et menace la biodiversité. Alors que de nombreuses entreprises et personnes privées en Suisse misent déjà sur la durabilité, la place financière suisse continue à être responsable de jusqu’à 18 fois l’ensemble des émissions de CO2 domestiques de la Suisse. L’initiative pour une place financière durable garantit que cet argent ne sera plus utilisé à l’avenir pour le réchauffement climatique et la destruction de l’environnement.
Initiative
Initiative pour un congé familial
L’initiative prévoit un congé familial de même durée pour chacun des deux parents, soit 18 semaines. Le congé familial est paritaire, non transmissible, échoit s’il n’est pas utilisé et est en principe pris successivement par les parents, 4 semaines pouvant cependant être prises en même temps. D’après les recherches et les expériences d’autres pays, ces valeurs de référence s’avèrent particulièrement efficaces pour augmenter la participation des mères sur le marché du travail et le travail de care des pères. L’assurance maternité et le congé paternité sont remplacés. Pendant les 10 premières années, le congé familial est fixé à un maximum de 18 semaines pour chacun des parents. Le législateur décidera de la durée suivante, qui ne pourra pas être inférieure à 14 semaines, soit la durée légale actuelle du congé maternité.
Initiative
Initiative de l’ASCLOCA sur les loyers : Oui à la protection contre les loyers abusifs.
Depuis 20 ans, les loyers ont augmenté de 25 % en Suisse, alors même que les taux hypothécaires ont atteint des planchers historiques et que les règles actuelles auraient dû conduire à leur baisse. Résultat : chaque mois, les locataires paient en moyenne 360 francs de trop. Cette spirale est alimentée par des sociétés immobilières focalisées sur le rendement, au mépris des normes légales. Pour de nombreux ménages locataires, le loyer constitue le premier poste de dépense. L’ASLOCA lance aujourd’hui la récolte de signatures pour son initiative sur les loyers. Elle vise à inscrire dans la Constitution le principe des loyers fondés sur les coûts. Les loyers devront se baser sur les coûts effectifs de l’objet loué, moyennant un rendement raisonnable pour le bailleur. Ils ne doivent plus être orientés sur la recherche de profit des groupes immobiliers. « Il est inadmissible que les locataires versent chaque année plus de 10 milliards de loyers abusifs, pendant que les groupes immobiliers engrangent des bénéfices records. Cette initiative protège des centaines de milliers de locataires et renforce ainsi également le pouvoir d’achat », déclare Carlo Sommaruga, président de l’ASLOCA Suisse et conseiller aux États.
 
			