Modification de la loi fédérale sur l’assurance-maladie (financement uniforme des prestations)

La Confédération veut élargir six tronçons d’autoroute à travers la Suisse, dont notamment celui entre Le Vengeron et Nyon, seul projet en Suisse romande. Ce tronçon coûterait à lui seul plus de 900 millions (sur un total de 5,3 milliards) et empêcherait la réalisation d’un autre projet, beaucoup plus en phase avec les besoins actuels : celui du dédoublement de la voie ferroviaire entre Genève et Lausanne.

L’objectif annoncé est l’amélioration de la fluidité du trafic. Or, toutes les études dé montrent que construire plus de routes ne réduit pas les bouchons. À long terme, c’est même l’inverse, car cela encourager davantage de personnes à prendre leur voiture. Il est urgent de repenser notre mobilité et l’aménagement de notre territoire, plutôt que de renforcer un système dépassé, incompatible avec les objectifs climatiques de notre pays.

Là où d’autres pays amorcent un réel tournant pour le climat, la Suisse s’entête une fois de plus à ignorer ses engagements. Le Parti socialiste vous invite à envoyer un signal clair en refusant ce projet.

3 raisons de voter NON

1. Un projet qui passe à côté de son objectif
   Toutes les études le démontrent : lorsque l’on augmente l’offre routière, plus de personnes optent pour la voiture et le trafic n’est pas fluidifié. De plus, un plus gros débit sur les autoroutes augmente l’effet d’entonnoir et empire les embouteillages à la sortie de celles-ci et par conséquent en ville.
2. De l’argent public gaspillé
   Les 5,3 milliards projetés n’incluent pas les coûts d’entretien, et c’est sans compter les autres élargissements prévu pour de prochains programmes. Des dizaines de milliards de francs partiront dans de nouvelles autoroutes.
3. Un pas dans la mauvaise direction
   Qui dit plus de routes dit plus de voitures, plus de pollution et plus d’émissions de CO2. Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050, l’argent devrait être investi dans des alternatives permettant de répondre aux défis environnementaux actuels et futurs, comme le développement des transports publics.