L’initiative «J’y vis, j’y paie» propose de revenir sur la péréquation fiscale redistribuant les impôts entre les communes dans lesquelles les individus habitent et les communes dans lesquelles les individus travaillent. Pourtant de nombreuses charges de notre quotidien reviennent aux communes où l’on travaille : infrastructures logistiques, culturelles, sportives, etc. Les communes gagnantes seraient celles où les plus grandes fortunes sont concentrées comme Cologny ou Chêne-Bougerie qui pourraient alors réduire l’imposition de leurs résidant·es, tandis que les perdantes seraient les communes peuplées à la population plus précaires. La Ville de Genève y perdrait ainsi 48 millions et devrait soit augmenter les impôts, soit diminuer ses prestations. Quant au contre-projet proposé par le Grand Conseil, il n’est pas satisfaisant pour la gauche.
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