Le Parti socialiste de la Ville de Genève prend acte des mesures prises par le Conseil administratif lors de sa séance extraordinaire du 8 avril. Celles-ci apportent les premières réponses concrètes aux irrégularités qui ont été relayées par la presse concernant certains recrutements au sein du Département de l’aménagement, des constructions et de la mobilité (DACM).
Il convient ici de rappeler le devoir d’exemplarité qui incombe tant aux élu-es qu’au personnel de l’administration communale, ayant la responsabilité d’incarner les valeurs de probité, d’intégrité et de respect des règles, afin de maintenir la confiance du public dans l’administration, et de préserver l’intérêt général.
Le DACM doit maintenant pouvoir se montrer performant et à la hauteur des enjeux qui sont les siens en matière d’équipement public et d’aménagement.
Estimant qu’il n’appartient pas aux partis politiques de s’immiscer dans la gestion opérationnelle des départements, le Parti socialiste se réjouit de retrouver ses alliés et ses adversaires politiques sur le terrain du débat d’idées. Si la récupération politique d’affaires liées aux ressources humaines et aux personnes est certes alléchante pour les partis qui cherchent à se mettre en avant une année avant les élections, il convient de rappeler que les séances du Conseil municipal ont un coût élevé, et qu’il n’appartient pas à cet organe délibératif d’enquêter sur de telles affaires.
Enfin, le Parti socialiste, allié aux Vert-e-s aux échelons fédéral, cantonal et communal, rappelle que cette alliance forte se fonde avant tout sur des propositions et des visées politiques communes. Les deux partis conservent toute leur indépendance, en particulier en ce qui concerne la désignation des candidat-es, avec des calendriers et enjeux personnels propres à chaque section municipale.