« Malgré toutes nos tentatives, ni l’Union des villes suisses, ni la conférence des directeurs des finances des villes n’ont réussi à se faire entendre (sur la RIE III fédérale). Pour le Conseil fédéral et l’Administration, les seuls interlocuteurs, ce sont les cantons. Quant au niveau parlementaire, les discussions se sont faites entre élus et lobbyistes. Les villes sont restées sur le bord de la route, alors qu’elles subiront de plein fouet les effets de la réforme. En Suisse, comme ailleurs, les villes n’ont aucun espace d’expression, or c’est là où se trouvent les gens, la production économique et les problématiques sociales. Or « moins d’impôts, c’est aussi moins de cohésion sociale. La classe moyenne devra passer à la caisse ».
Sandrine Salerno, en compagnie de quatre autres ministres des finances des Villes Suisse s’engage contre la troisième réforme de l’imposition des entreprises au niveau fédéral.